Islande 2014

Dim 27 juillet 2014

J'ai mis un peu de temps à digérer ce voyage. Comme il ressemblait à une sorte de pélerinage, difficile d'en résumer complètement les impressions, les souvenirs. Sous forme de liste, comme pour l'Irlande ?

Atterrir la nuit. Mais constater qu'il n'y a pas de nuit.

Entre Keflavik et Reykjavik, traverser des champs de lave aux formes humanoïdes torturées.

Monter la tente dans la pénombre, sans frontale.

Sentir le soufre de l'eau.

Boire un latte au café Babalú.

Flâner dans Reykjavik, guidé par Auður et apprendre que mon anniversaire est aussi celui du père de l'indépendance islandaise.

Harpa.

Plonger dans une piscine chauffée par géothermie.

Se promener sur le site du Þingvellir, sentir le lieu.

Prendre la route du Sud, ses montagnes westernesque, la route, la mousse jaune-gris à perte de vue.

Au détour d'un virage, être frappé par la puissance de la chute d'eau qui gicle de la montagne.

Acheter un pull et un bonnet en pure laine d'Islande.

Contempler les colonnes de basalte, les lacs en contrebas du glacier, les icebergs échoués sur la plage de sable noir.

Les fjörds de l'Est, dont le ciel change après chaque virage.

Dormir chez Birgir, un pêcheur qui m'aura fait goûter le poisson de la veille, m'emmènera à bord d'une jeep antidéluvienne, me fera déguster une poignée de Cochlearia ("Good for your health, very good!").

Gulfoss. Dettifoss. Goðafoss.

Les marmites de boue bouillonnantes autour de Mývatn.

Grimper sur le cratère d'un volcan éteint.

Le Jardin botanique d'Akureyri.

La Fête Nationale.

La péninsule de Snæfellsnes.

Rentrer et avoir chaud.