Après la tempête

Mer 28 janvier 2009

Vite fait, parce qu'on a à peu près rassuré tout le monde, mais au cas où : ici tout va bien, pas de dégâts trop important, nous avons eu beaucoup de chance, beaucoup plus que dans les Landes où il reste encore à ce jour des centaines de milliers de personnes sans électricité.

Un arbre qui a entraîné un poteau à sa suite

Le lendemain, on est allés tranquillement à Bayonne, j'ai pu prendre quelques clichés, qui sont certes sans aucune commune mesure avec les scènes de désastre qu'on a pu voir ailleurs. Les images de 1999 étaient très ancrées dans les mémoires - tous les Aquitains s'en souviennent - et si j'ai évidemment vécu différemment la tempête de janvier 2009, je n'en reste pas moins désemparé face à l'ampleur de la catastrophe. Les morts, les blessés, les dégâts sur les habitations et les bâtiments. Et les spécialistes prévoient que la période post-intempéries sera plus meurtrières (élaguer et débiter les tronc enchevêtrés s'avérant des plus périlleux).
En rajoutant l'écologie. La forêt avait eu du mal à se relever il y a dix ans.
En rajoutant l'économie. À la crise du bâtiment, la filière bois se voit chargée d'encaisser la tempête.

Personne n'avait besoin de ça.