ANZAC

Ven 25 avril 2008

[via Davyd Madeley, via Planet GNOME ]

Aujourd'hui, 25 avril, en Australie et Nouvelle-Zélande, c'est le ANZAC Day, c'est à dire un jour de commémoration de l'engagement des forces armées Australo-Néo-Zélandaises. Défilés, cérémonies, etc. Tout comme notre 8 mai à nous.

Mais ce jour est aussi un moment de réflexion, et de méditation sur la guerre et ses horreurs, sur sa futilité et les vies perdues dans les combats, et à quel point la guerre est une erreur.

Quelle connerie, la guerre.

J'aimerais assez qu'on transforme, par exemple, le 11 novembre, maintenant que son dernier poilu s'en est allé, qu'on vire les défilés tralala de démonstration de force machin, qu'on supprime l'esprit cocardier de vainqueur con-vaincu de ces cérémonies tremblotantes de "fierté nationale" avec le drapeau bidule qui flotte au vent, et qu'on la remplace par un jour de mémoire et de réflexion intelligente (ça nous changera).

Je pense que c'est le moins qu'on puisse faire : pour autant que je sache, le dernier des poilus était un ardent pacifiste ; dans cette époque de retour à l'Atlantisme et d'envoi de troupes pour aller guerroyer avec le président intérimaire des États-Uniens, une petite mise en perspective sur l'idiotie des va-t-en-guerre ne ferait pas de mal. Si on arrivait à rassembler dans la même pièce la poignée de crétins qui mettent le monde à feu et à sang (ils ne seraient pas plus de vingt, je pense), et qu'on les laisse se mettre sur la gueule entre eux (et eux seulement, sans envoyer leurs soldats à la mort), on pourrait enfin respirer et trouver des moyens de vivre tous équitablement sur cette petite planète.

Sans avoir besoin de prendre les armes. Je suis pas spécialement "peace and love", mais j'ai horreur de voir les chefs d'états ou religieux envoyer à la mort des gens comme on bouge des pièces sur un échiquier.

Et qu'on me change les paroles de la Marseillaise en quelque chose de décent, bordel !