Résumé

Mar 31 août 2004

[via C-SPAN]

Les orateurs se succèdent à la tribune du Madison Square Garden et ils n'ont que ça à la bouche : "9/11, 11 septembre, guerre contre le terrorisme, Irak, Saddam, Al Quaeda, 9/11, 9/11, 9/11, 9/11".

Que ce soient les pompiers de Milwakee ("I'd be willing to walk in a building on fire with you, Mr. President"), Le Sénateur John McCain ou l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani (qui raconte pendant 20 minutes le 11 septembre, on voit pas en quoi ça fait avancer le débat politique), c'est tout pareil.

La guerre, la guerre, la guerre.

Personne ne veut parler du désastre du système éducatif ? De la pauvreté ? Des problèmes de violence raciale, de pollution ?
Non ? Allez, circulez, y'a rien à voir...

C'est d'ailleurs plutôt marrant d'avoir entendu le Sénateur John McCain soutenir son président, lequel avait reçu de sa part une volée de bois vert après son discours sur l'état de l'Union.

C'est un peu comme quand Sarko a été obligé de soutenir notre Chichi national. Même si ça lui fait mal, il doit le faire sous peine de disparaître de la scène politique.